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30 juin 2012 6 30 /06 /juin /2012 22:48

 

«Je veux essayer de m'exprimer,
sous quelque forme d'existence ou d'art,
aussi librement et aussi complètement que possible,
en usant pour ma défense des seules armes
que je m'autorise à employer :
le silence, l'exil, la ruse.»

James Joyce - Dedalus


 

dub0106.jpg

 

Statue de James Joyce sur O 'Connell Street, DUBLIN


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26 juin 2012 2 26 /06 /juin /2012 18:50

Omagh est un film Film britannique de Pete travis ( 2006 ) relatant les évènements tragiques qui se sont déroulés dans une petite ville d'Irlande du nord  : Omagh, dans le comté de Tyrone, Ulster.


 

omagh_10.jpg

 

Synopsis :

 

Samedi 15 août 1998, ville d'Omagh en Irlande du Nord. A 15h10, lorsque la bombe de 250 kg explose dans le quartier commerçant de Market Street, elle tue 29 personnes et en blesse plus de 250 autres. Cet attentat, le plus meurtrier du conflit nord-irlandais, est revendiqué par le Real IRA, groupe dissident de l'Armée Républicaine Irlandaise.
Un mois plus tard, en dépit des engagements solennels de Londres et de Dublin, les responsables de l'attentat continuent à échapper aux policiers des deux Irlandes. Certaines sources affirment que la police connaît l'identité des coupables, mais ne les attrapera jamais, faute d'éléments à charge.
En colère, les habitants d'Omagh décident de constituer une association d'aide aux victimes.
Un homme, Michael Gallagher, dont le fils, Aiden, est mort lors de cet attentat, devient le porte-parole des familles.

 

 

La mémoire d'un conflit

 

Omagh a été coécrit et co-produit par Paul Greengrass, le réalisateur de  Bloody sunday - l'Irlande au cinéma , film-choc qui évoque un autre épisode particulièrement tragique du conflit en Irlande du Nord, ce "dimanche sanglant" qui marqua le début de la guerre civile, le 30 janvier 1972 : l'armée britannique avait alors ouvert le feu sur une marche organisée à Derry par le Mouvement des droits civiques d'Irlande du Nord, causant la mort de 13 personnes. Cette oeuvre aux allures de faux documentaire avait obtenu l'Ours d'or au festival de Berlin en 2002.

le film s’ouvre sur une spectaculaire reconstitution de l’attentat. La suite montre le combat difficile d’un père contre le système pour que justice soit faite. Par son biais on découvre la complexité de la situation en Irlande du nord. L’émotion du film se situe à fois à un niveau intime et collectif, sans pathos excessif. L’histoire est admirablement servie par les acteurs.

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20 juin 2012 3 20 /06 /juin /2012 18:26

"Il meurt lentement celui qui évite la passion
et son tourbillon d’émotions,
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés.

Il meurt lentement celui qui ne change pas de cap
lorsqu’il est malheureux au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie n’a fuit les conseils sensés".

 

Pablo NERUDA

 

Newmarket-on-Fergus-Cora-Chaitlin--Clare-.jpg

Newmarket-on-fergus,

(Cora Chaitlin) County Clare, Irlande du nord.

__________________________________

 

Newmarket-on-Fergus (Cora Chaitlín en irlandais) est une ville du comté de Clare (Cora Chaitlín en irlandais) en République d'Irlande. Elle se situe près de l'embouchure du fleuve Fergus, dont elle tire son nom.

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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 07:22
"Les artistes sont un peu des chamans, c'est une constellation d'âmes éveillées qui répandent la magie secrète de la vie".

Ray Bradbury, la baleine de Dublin

raybradbury-cat-320.jpg

Ray Bradbury ( 1920-2012), un des grands écrivains américains  de science fiction et fantastique est mort hier  à l'âge de 92 ans. Né dans l'Illinois de parents immigrés suédois,  Il était aussi un amoureux inconditionnelle de l'Irlande,  à laquelle il consacra un roman atypique : la baleine de Dublin.Chronique savoureuse et pittoressque de sonpériple en compagnie du réalisateur John Huston sur le tournage du film " Moby Dick", tiré d'un roman d'Herman Melville et dont Bradbury écrivit le scénario.




En 1953, Ray Bradbury est appelé dans les environs de Dublin par le realisateur John Huston pour écrire le scénario de Moby Dick. A l'époque, Bradbury n'est que le jeune auteur de deux romans de science fiction : Chroniques martiennes et farenheit 451 ainsi que de quelques nouvelles.
Bradbury , homme de plume américain, se trouve alors confronté  à un pays - l'Irlande - qu'il décrit avec truculence dans la "baleine de Dublin". Il y  raconte notamment par le biais d'une narration autobiographique les difficultés scenaristiques auxquelles il se trouve confronté dans l'élaboration des dialogues du film.

Ce qui frappe avant tout Bradbury, américain fraîchement débarqué en terre d'irlande, c'est le particularisme d'un pays où le merveilleux et le loufoque sont toujours pr$et  à surgir de la grisaille du quotidien.
De l'ecriture poétique de Bradbury jaillit alors un portrait original - et  à mon sens jamais surpassé - de l'Irlande de l'après guerre et de son quotidien. Ainsi la Baleine de Dublin est le témoignage de la naissance du génie d'un grand écrivain pour qui , comprendre l'âme irlandaise est en quelque sorte un "rite de passage", un chemin intiatique  à travers la Lande. Il rejoint ainsi le mythe de la baleine insaissisable poursuivit par le capitaine Achab dans Moby Dick.


extraits de 'la baleine de Dublin :

"-Alors me dit Finn, vous avez résolu l'énigme des irlandais ?
-les irlandais sont des grilles de mots croisés non numérotés.
-C'est vrai, nous sommes une énigme, logée dans une boite, elle-même perdue dans un labyrinthe sans porte ni clé". 

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16 mai 2012 3 16 /05 /mai /2012 19:49

 

« Sans mors, sans éperon, sans bride, partons à cheval sur le vin pour un ciel féerique et divin ! Nous fuirons sans repos ni trêve, vers le paradis de mes rêves ! »

                                                                                                                              Charles Baudelaire

 

 

 

 

inishoven.jpg

 

Poneys  à Inishoven, Co Donegal

Photo E. Cavanagh

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8 mai 2012 2 08 /05 /mai /2012 11:23

"Ouvrons nos bras d'hommes sensibles
Aux trésors cachés de la terre
Portons des habits de lumière
Nous deviendrons doux et flamboyants
Penchons nous sur le coeur des hommes
Nous y verrons l'éternité..."

                                                               Catherine RIBEIRO.

 

clogerheade-co-lough.jpg

 

Clogherhead, comté de Lough

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1 mai 2012 2 01 /05 /mai /2012 09:23

Rappel historique ( bref, car le conflit est complexe ) :  lors de la signature de l'independance de l'irlande, en 1919, Michael Collins et eamon de Valera, les négociateurs n'ont pu obtenir que les anglais abandonnent la totalité du territoire irlandais. En effet, les anglais tenaient  à  rester présent militairement et économiquement en Ulster ( irlande du nord) parce que c'est là que se trouvaient des gisements de minerai de fer et des équipements portuaires, appareil industriel "colonial" dont l'économie anglaise avaient impérativement besoin pendant les 2 guerres mondiales. Nombre de colons anglais et/ou écossais etaient les " patrons" d'entreprises et les irlandais, leurs employés. Induisant ainsi un conflit social et ethnique inévitable, qui se déclencha dans les années 60 en raison, entre autres d'une plus forte pression démographique ( augmentation de la population irlandaise des baby boomers). A cela s'ajoute un conflit religieux, les irlandais étant catholiques et leur patrons et oppresseurs de confession protestante ( presbytérienne ou anglicane ).

irish-flag.jpg


Le conflit nord-irlandais : appelé aussi Les Troubles (The Troubles en anglais et Na Trioblóidi en irlandais), a concerné des organisations paramilitaires républicaines et loyalistes, des activistes politiques, des groupes de lutte pour les droits civiques, la police nord-irlandaise (RUC) et l’armée britannique. Il débuta à la fin des années 1960, et s'acheva le 10 avril 1998 par la signature de l'Accord de Belfast. La violence continua cependant après cette date, mais de façon occasionnelle et à petite échelle.

En plusieurs occasions entre 1969 et 1998, ce conflit aurait pu se transformer en une véritable guerre civile, comme, par exemple, en 1972 après le Bloody Sunday  (en français « dimanche sanglant »), expression anglaise désignant les événements du dimanche 30 janvier 1972 à Londonderry/Derry en Irlande du Nord, où quatorze manifestants pacifiques furent tués par des tirs de l'armée britannique.Après les terribles grèves de la faim des membres de l'IRA ( armée républicaine irlandaise) dans les années 80 et l'intransigeance de Margaret Thatcher, alors premier ministre britannique et conservateur, le conflit s'est progressivement attenué avec de négociations permanentes de 1994 à 1998 qui  ont aboutit à un fragile accord de paix ( les accords du Vendredi Saint, 1998). Jusqu'en 2008, on  disait le conflit " en voie de résolution", mais avec la crise économique, de 2009 la situation économique de l'Ulster est défavorable, les investissements et possibilité d'emplois moindres, comme ailleurs en Europe et l'été 2011 a vu de nouveaux certains quartiers de Belfast s'enflammer...La paix demeure donc  à construire, reconstruire en permanence dans ce lieu marqué par tant de douleurs, d'incompréhension et de silence aussi ( ce conflit n'est  jamais evoqué ni expliqué de manière complète tant il est complexe et peut-être aussi sensible: l'identité européenne, ses fondements ses limites y sont clairement remises en cause...

 Fichier:Bloody Sunday Commemoration SMC May 2007.jpg

Sur un mur de Derry, peinture commémorative du "dimanche sanglant".

 La célèbre chanson éponyme du groupe U2  faisait également reférence au "Bloody sunday".Bono explique la situation du nord de l'irlande ( sous titre sanglais) . Magnifique extrait du documentaire " rattle and hum" et hymne  contre l'oppression où qu'elle soit... :


 



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28 avril 2012 6 28 /04 /avril /2012 10:35

 

Les Saltee Islands (Irlandais: Na Sailtí )sont deux îles situées au large du comté de Wexford en Irlande. A proximité du village de Kilmore Quay.

 

Saltee.JPG

 

"the great Saltee", la plus vaste des deux îles

 

Leur superficie est de 89 hectares et 40 pour la plus petite et tire leur nom ( saltee - terres salées) de l'ancien dialecte scandinave ( le "old norse" ). Les îles se sont formées  à l'époque du pré cambrien et l'on y trouve nombre de fossiles animaux et végétaux datant de 2 millions d'années avant notre ère.

Les Saltee Islands sont une  grande réserve ornothologique. Guillemots de Troïl, pingouins torda, macareux moine, pipit, goélands, fulmars, mouettes tridactyles et une énorme colonie de fous de Bassan sont autant d'espèces rares ou en voie de disparition qui peuvent y être observés et même approchés de très près.

 

Atlantic-Puffin-in-flowers-_MG_0353---Saltee-Island----Irel.jpg

Macareux Moine ( atlantic puffin ) des îles saltee.

 

Le bateau part à 11h de Kilmore Quay. Pas de guichet, on paye directement dans le bateau, 25€. (Petit bateau de pêcheurs,  à capacité de 10 personnes environ). A 20m de l' aire de débarquement de Great Saltee, on est transbordé dans un zodiac et  l'on rejoint ensuite la terre ferme en accostant dans les rochers. Le bateau repart à 16h de l' île puisque l'île n'est plus abordable au delà en raison des courants puissants qui l'entourent à marée montante.



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23 avril 2012 1 23 /04 /avril /2012 11:00

La banshee  est un terme anglais dérivé du gaélique Bean Si et signifie « femme du Sidh» le Sidh etant un tertre (accès au royaume des morts chez les Celtes).

Issue du folklore irlandais et écossais, on retrouve la Banshee irlandaise  dans le folklore breton  sous le très joli nom des "lavandières de la nuit" .Ses hurlements (appelés keening) annonceraient une mort prochaine. On peut voir dans le personnage de la banshee l’ascendance divine de la déesse Morrigan qui peut prendre l’apparence d’une corneille et prophétiser la mort des héros. Initialement, c'est une messagère de l'Autre Monde (le Sidh), elle sert d'intermédiaire entre les dieux et les hommes. La christianisation a dégradé son rôle pour la reléguer, dans le folklore, au niveau des fées, des sorcières et des fantômes.



Une banshee d'aspect plutôt "sympathique", imaginée par le dessinateur de Corto Maltese, Hugo Pratt, dans la bande dessinée " les celtiques"...


Une banshee peut revêtir plusieurs caractéristiques qui sont les suivantes :

  • Dans le folklore traditionnel irlandais, la banshee était une femme vêtue d'une robe blanche, à la longue chevelure hirsute et au visage très pâle.
  • On la rencontre sous la forme d'une belle jeune fille au visage dévoré par les pleurs au point qu'ils sont rouges de sang, ou au contraire d'une vieille femme hideuse aux longs et maigres cheveux, vêtue d'une robe verte et d'un manteau gris.
  • Le cri de la banshee est le plus horrible qui puisse s'imaginer. Il tient à la fois du hurlement du loup, des appels de l'enfant abandonné, des plaintes de la femme qui accouche, et des cris de l'oie sauvage. Ceux qui l'ont entendu affirment que ce cri réveillerait n'importe qui dormant d'un sommeil profond, qu'il resterait audible au milieu d'une violente tempête et qu'il blanchirait les cheveux de celui qu'il l'entend. Lorsqu'une banshee émet ce cri, celui qui l'entend sait qu'un membre de sa famille est mort, ou s'apprête à mourir. Parfois, la banshee se tient près d'un cours d'eau, où elle se lamente en lavant le linceul du futur décédé. C'est notamment le cas des lavandières de nuit bretonnes.

    dans ce clip du spectacle "celtic tiger", la Banshee apparait après la famine.

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18 avril 2012 3 18 /04 /avril /2012 22:04
« Il faut sans cesse se jeter du haut d'une falaise et se doter d'ailes durant la chute. »
                                                                                                                                       Ray Bradbury

oldheadkinsale.jpg

 

Old head gulf course, Kinsale, County Cork.

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